Exercice d'assaut amphibie PCTAM 2009

L'exercice d'assaut amphibie PCTAM 2009 (Présentation Commune Terre Air Mer) avec le BPC Mistral et les hélicoptères des armées françaises


Hélicoptère NH90 NFH de la Marine nationale
(Photo Antoine GRONDEAU)
Hélicoptère NH90 NFH de la Marine nationale

 

Les 10 et 12 février 2009, au large de Toulon, la Marine nationale a réalisé une opération amphibie et déployé à la mer une force aéronavale conséquente. Près de 20 bâtiments, 25 hélicoptères et avions de chasse, des blindés légers et 200 fantassins, dont les nageurs de combat du commando Hubert, ont été engagés dans l'opération. Cet exercice interarmées a démontré l'interopérabilité des forces navales, aériennes et terrestres dans la gestion d'une crise majeure nécessitant une évacuation de ressortissants.

 

Hélicoptère NH90 NFH de la Marine nationale
(Photo Antoine GRONDEAU)
Hélicoptère NH90 NFH de la Marine nationale

Hélicoptère NH90 NFH de la Marine nationale
(Photo Antoine GRONDEAU)

Hélicoptère NH90 NFH de la Marine nationale
(Photo Antoine GRONDEAU)

Hélicoptère NH90 NFH de la Marine nationale
(Photo Antoine GRONDEAU)

Hélicoptère NH90 NFH de la Marine nationale
(Photo Antoine GRONDEAU)

Hélicoptère EC725 Caracal de l'Armée de l'Air
(Photo Antoine GRONDEAU)
Hélicoptère EC725 Caracal de l'Armée de l'Air

Chien jaune
(Photo Antoine GRONDEAU)
Sur le pont d'envol, le responsable des mouvements des aéronefs est appelé "Chien jaune". L'expression vient du fait que dans le vacarme des turbines, l'homme qui porte un gilet jaune est obligé de crier (aboyer) ses ordres

Hélicoptère EC725 Caracal de l'Armée de l'Air
(Photo Antoine GRONDEAU)

Hélicoptère EC725 Caracal de l'Armée de l'Air
(Photo Antoine GRONDEAU)

Hélicoptère EC725 Caracal de l'Armée de l'Air
(Photo Antoine GRONDEAU)

Hélicoptère EC725 Caracal de l'Armée de l'Air
(Photo Antoine GRONDEAU)

Hélicoptère Lynx de la Marine nationale
(Photo Antoine GRONDEAU)
Hélicoptère Lynx de la Marine nationale

 


Scénario de l'exercice

Le BPC Mistral et le TCD Siroco projettent les troupes et véhicules amphibies devant mener l'assaut. La protection des deux navires amphibies est assurée par trois frégates : une frégate de défense aérienne, une frégate de lutte anti-navire et une frégate anti-sous-marine. Un navire de déminage est également sollicité pour détruire les mines qui obstruent les accès à la plage.

Des nageurs de combat du commando Hubert de la marine, éléments précurseurs, ont dans un premier temps collecter les renseignements tactiques nécessaires à la planification et à la conduite de l'action (praticabilité sous-marine, technique et tactique du site de débarquement, optimisation des appuis de l'opération amphibie, balisageage de la plage et zones de poser d'hélicoptères). Les éléments collectés par les nageurs sont transmis au Mistral.

Parallèlement quatre commandos sont mis à l'eau à bonne distance, par embarcation rapide, pour également infiltrer la plage et garantir une mise en place en toute sécurité des troupes amphibies.

A ce moment, l'assaut massif peut être donné. Ce dernier débute par la mise en oeuvre d'un hélicoptère Tigre de l'armée de Terre, chargé de surveiller les abords de la plage et de protéger le débarquement des troupes d'infanterie par hélicoptères. Des hélicoptères Caracal et Puma déposent alors sur la plage deux douzaines de fantassins chargés de renforcer les forces spéciales en place et sécuriser la zone avant le plageage des premiers chalands. Deux Gazelle de l'aviation légère de l'armée de Terre rejoignent le dispositif pour renforcer la protection des forces françaises au sol. Les troupes acheminées par hélicoptères ceinturent désormais la plage et surveillent les abords en attendant les renforts et le matériel.

Des chalands de débarquement plagent successivement pour débarquer leur matériel et les troupes chargées de tenir tête aux rebelles si d'aventure celles-ci s'approchaient.

Des avions de l'aéronautique navale et de l'armée de l'Air, positionnés sur une base à proximité décollent alors pour soutenir les troupes au sol. Les forces débarquées et le soutien aérien contiennent les rebelles à quelques kilomètres de la plage. Le danger est pour l'instant écarté. L'exfiltration des ressortissants par chalands vers le BPC Mistral peut alors commencer.

 

Navire d'assaut amphibie BPC Mistral de la Marine française
(Photo Antoine GRONDEAU)
Navire d'assaut amphibie BPC Mistral de la Marine française

PCTAM 2009
(Photo Antoine GRONDEAU)

Hélicoptère Puma de l'Armée de Terre (ALAT)
(Photo Antoine GRONDEAU)
Hélicoptère Puma de l'Armée de Terre (ALAT)

Hélicoptère Panther de la Marine française
(Photo Antoine GRONDEAU)
Hélicoptère Panther de la Marine française

Nageurs de combat du commando Hubert
(Photo Antoine GRONDEAU)
Nageurs de combat du commando Hubert

Nageurs de combat du commando Hubert
(Photo Antoine GRONDEAU)

Nageurs de combat du commando Hubert
(Photo Antoine GRONDEAU)

Hélicoptère EC725 Caracal de l'Armée de l'Air
(Photo Antoine GRONDEAU)

Hélicoptère EC725 Caracal de l'Armée de l'Air
(Photo Antoine GRONDEAU)

Hélicoptère EC725 Caracal de l'Armée de l'Air
(Photo Antoine GRONDEAU)

Hélicoptère Gazelle de l'Armée de Terre (ALAT)
(Photo Antoine GRONDEAU)
Hélicoptère Gazelle de l'Armée de Terre (ALAT)

Chaland de débarquement sous la protection d'un hélicoptère Tigre de l'Armée de Terre (ALAT)
(Photo Antoine GRONDEAU)
Chaland de débarquement sous la protection d'un hélicoptère Tigre de l'Armée de Terre (ALAT)

Chaland de débarquement de retour vers le BPC Mistral
(Photo Antoine GRONDEAU)
Chaland de débarquement de retour vers le BPC Mistral

 

Dernière mise à jour le 15 août 2012




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