Lutte contre les incendies dans le Var en 2003

(Photo Christian VIGNE)
Hélicoptère MI26 Halo 020 russe

Au cours de l'été 2003, 2 hélicoptères MI26 Halo russes sont venus renforcer les moyens de lutte contre les incendies dans le Sud de la France. Rodolphe DEHECQ et Christian VIGNE les ont photographiés pour nous.

(Photo Christian VIGNE)

(Photo Christian VIGNE)

(Photo Christian VIGNE)
Hélicoptère MI26 Halo 005 russe

(Photo Christian VIGNE)

(Photo Christian VIGNE)

(Photo Christian VIGNE)

(Photo Christian VIGNE)

Afin d'étouffer un départ de feu au plus tôt, empêcher son développement, donner le temps aux moyens terrestres d'arriver avant que le sinistre ait pris une vigueur difficile à maîtriser, les sapeurs-pompiers mettent en oeuvre des Hélicoptères Bombardiers d'Eau. Ces appareils présentent de nombreux avantages : un temps de décollage très court (moins de 2 minutes), une vitesse de vol de 180 km/h, un délai de remplissage d'une minute pour 1.200 litres d'eau.

En période estivale, les sapeurs-pompiers du Var louent 5 HBE à la société HELIPACA. Afin de réduire le délai de noria, les bases sont judicieusement réparties (Le Castellet, Hyères, Fréjus, Le Luc) et plus de 100 citernes spécifiques aux HBE viennent complèter les points d'eau naturels ou artificiels, ce qui porte à plus de 400 le nombre des lieux de pompage. Avec un délai moyen, de 3 minutes, entre le remplissage et le feu, ce seront ainsi 20.000 litres d'eau qui seront largués en 1 heure.

Limitation de la visibilité, appauvrissement de l'oxygène, lignes électriques, relief, vent rabattant, sont le lot quotidien des dangers que doivent affronter les équipages.

En ravageant plus de 30.000 hectares sur le pourtour méditerranéen et en Corse, les incendies de forêt qui se sont produits au cours de l'été 2003 figurent parmi les plus dévastateurs de ces dernières années en France. Le record historique date du mois d'août 1949, où le feu avait détruit 50.000 ha en Gironde. L'année 1976, caractérisée par une très grande sécheresse, s'était traduite par plus de 80.000 ha brûlés ; en 1989 et en 1990, 70.000 ha de forêt furent détruits.

Cette année, l'ampleur de la catastrophe s'explique par une conjugaison de plusieurs facteurs : une sécheresse continue depuis plus de deux mois, la canicule avec des températures bien supérieures aux moyennes saisonnières et le mistral. C'est le département du Var qui a été le plus touché, avec près de 18 000 hectares de forêt réduits en cendres dans le massif des Maures et dans une partie de celui de l'Esterel.

L'ampleur des incendies a mobilisé en un temps très court une armada de moyens matériels et humains. Sur le premier feu de Vidauban par exemple, qui a détruit 15.000 ha de forêt, il a fallu mobiliser 1.500 pompiers, 300 camions-citernes, 11 Canadair et 5 HBE.

Des renforts sont venus de tout l'Hexagone et une fois n'est pas coutume, la France, plus habituée à envoyer des pompiers hors de ses frontières, a fait appel à des renforts étrangers pour venir à bout des feux de forêt. Depuis la mi-juillet, la Sécurité civile a reçu l'aide d'avions et d'hélicoptères de l'Italie (deux Canadair et deux hélicoptères, dont le fameux SkyCrane, d'une capacité de 8 tonnes d'eau), de la Grèce (deux Canadair), de l'Espagne (deux Canadair) et de la Russie (deux hélicoptères super lourds MI26, d'une capacité de 18 tonnes d'eau). L'Allemagne a envoyé trois hélicoptères lourds. Le ministère de l'Intérieur a également loué deux avions bombardiers d'eau Convair 5800 canadiens.

(Photo Rodolphe DEHECQ)
Les 2 hélicoptères MI26 Halo sur le tarmac de la base du Luc

(Photo Rodolphe DEHECQ)

(Photo Rodolphe DEHECQ)

(Photo Rodolphe DEHECQ)

(Photo Rodolphe DEHECQ)

(Photo Rodolphe DEHECQ)
Poste opérateur à l'intérieur de la cabine

(Photo Rodolphe DEHECQ)
Cockpit

(Photo Rodolphe DEHECQ)
Rodolphe DEHECQ aux commandes

(Photo Christian VIGNE)
Dans la soute du MI26 Halo, vue vers l'avant

(Photo Christian VIGNE)
Vue vers l'arrière. Une fois les portes ouvertes, les rampes peuvent être abaissées pour faire entrer des véhicules dans la soute

(Photo Christian VIGNE)
Crochet pour l'emport sous élingue

(Photo Christian VIGNE)

(Photo Christian VIGNE)
Rotor principal

(Photo Christian VIGNE)

(Photo Christian VIGNE)
Rotor arrière

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