Evacuations médicales au Mali par des hélicoptères canadiens
Missions d'évacuation médicale au Mali avec des hélicoptères CH147 Chinook et CH146 Griffon du Canada
3 hélicoptères CH147 Chinook et 5 hélicoptères CH146 Griffon canadiens étaient engagés au Mali de juillet 2018 à juillet 2019. Basés à Gao dans le Nord du Mali, ils assuraient les missions d'évacuation médicale et de transport dans le cadre de la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA).
De 2013 à 2019, cette mission a connu 175 morts, ce qui en fait la mission de maintien de la paix la plus dangeureuse de l'ONU. Au cours des 12 mois de mission, la force canadienne au Mali a effectué 11 évacuations aéromédicales et secourus une quarantaine de personnes. Le 20 janvier 2019, trois hélicoptères CH146 Griffon et deux hélicoptères CH147 Chinook sont intervenus à Aguelhok, à 430 km de distance de Gao, suite à une attaque des rebelles. Les hélicoptères ont évacué 15 soldats blessés et livré de l'eau, de la nourriture et des munitions aux soldats de l'ONU restés sur place.
Au-delà de la menace des groupes rebelles, l'environnement constitue une menace en tant que telle :
- La chaleur avec des températures de 45°C, est oppressante pour les équipages, pénalise les performances des hélicoptères. Elle est dangereuse y compris pour les mécaniciens au sol car les fluides et les pièces métalliques peuvent rester proches de leur température de fonctionnement 3 à 4 heures après un vol
- La poussière : en comparaison avec la poussière omniprésente en Afghanistan, qui a tendance à être poudreuse et fine, la poussière au Mali a un grain grossier abrasif comme du papier de verre, qui finit par éroder la peinture et les pièces métaliques.
Même si les pilotes canadiens sont habitués à la neige qui obscurci la visibilité à l'atterrissage, la poussière de sable reste plus longtemps dans l'air et les hélicoptères réagissent moins bien dans le chaud que dans le froid.
En vol vers la zone de récupération
L'hélicoptère Chinook qui transporte l'équipe médicale et l'équipe d'intervention, est accompagné systématiquement de 2 hélicoptères Griffon. L'un fait office de poste de commandement, le second est déié à la recherche des menaces extérieures. Cela diffère de l'approche des allemands qui ont auparavant assurer les évacuations à l'aide de NH90, en n'utilisant des hélicoptères d'escorte Tigre que lorsque les conditions de menaces le justifiaient.
(Photo François CHAREST - Forces canadiennes)
5 juin 2019
(Photo François CHAREST - Forces canadiennes)
5 juin 2019
(Photo François CHAREST - Forces canadiennes)
5 juin 2019
(Photo François CHAREST - Forces canadiennes)
5 juin 2019
(Photo Ken BELIWICZ - Forces canadiennes)
10 octobre 2018
(Photo Ken BELIWICZ - Forces canadiennes)
10 octobre 2018
Arrivée sur zone
(Photo François CHAREST - Forces canadiennes)
13 mai 2019
(Photo Ken BELIWICZ - Forces canadiennes)
17 décembre 2018
(Photo Ken BELIWICZ - Forces canadiennes)
29 octobre 2018
(Photo François CHAREST - Forces canadiennes)
30 janvier 2019
(Photo Jennifer KUSCHE - Forces canadiennes)
28 juillet 2018
Embarquement des blessés dans l'hélicoptère CH147 Chinook
(Photo Marco DOMINO - MINUSMA)
9 août 2018
(Photo Jennifer KUSCHE - Forces canadiennes)
31 juillet 2018
(Photo Marco DOMINO - MINUSMA)
9 août 2018
(Photo Ken BELIWICZ - Forces canadiennes)
10 octobre 2018
(Photo Marco DOMINO - MINUSMA)
Les 2 mitrailleurs de porte à l'avant de la soute, 9 août 2018
Premiers soins à bord de l'hélicoptère CH147 Chinook
L'équipe d'intervention médicale d'urgence est composée de quatre personnes, un médecin de soins intensifs ou d'un anesthésiste, un infirmier en soins intensifs et deux techniciens médicaux. L'objectif est de stabiliser le patient avant une éventuelle intervention chirurgicale en hôpital. Quatre soldats installés près de la porte arrière de l'appareil, complètent le dispositif d'intervention, et sont les premiers à sortir de l'appareil, pour ouvrir la voie aux médecins.
L'équipe d'intervention a du s'adapter à de nouvelles pratiques comme par exemple : ne pas sortir avec une civière pointé dans les airs en raison des pales de l’hélicoptère, ne rien laisser de libre à bord, travailler à genoux dans l’hélicoptère tout en portant des vestes de protection, être en contact constant avec le personnel naviguant et avec la force d'intervention...
(Photo Marco DOMINO - MINUSMA)
9 août 2018
(Photo Marco DOMINO - MINUSMA)
9 août 2018
(Photo Marco DOMINO - MINUSMA)
9 août 2018
(Photo François CHAREST - Forces canadiennes)
13 mai 2019
Vol de retour vers la base de Gao
(Photo Ken BELIWICZ - Forces canadiennes)
10 octobre 2018
(Photo Jennifer KUSCHE - Forces canadiennes)
Mitrailleur de porte à l'avant de la soute de l'hélicoptère CH147 Chinook, 31 juillet 2018
(Photo Ken BELIWICZ - Forces canadiennes)
10 octobre 2018
(Photo Ken BELIWICZ - Forces canadiennes)
Mitrailleur de porte à bord de l'hélicoptère CH146 Griffon, 26 août 2018
Dernière mise à jour le 11 avril 2021
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