Championnat du Monde 2005 - Introduction

Reportage photos au Championnat du Monde d'hélicoptère à Rouen du 16 au 21 août 2005


Hélicoptère Robinson R22 HB-XOK
(Photo André BOUR)
Hélicoptère Robinson R22 dans une épreuve de Freestyle

 

C'est à Rouen sur l'aéroport de Rouen - Vallée de Seine, que la Fédération Française de Giraviation organisait du 16 au 21 août 2005, le Championnat du Monde d'Hélicoptère.

Après le reportage photo exclusif réalisé lors du Championnat de France qui s'était également tenu à Rouen du 4 au 7 mai 2005, HELICO PASSION a retrouvé l'équipe française en compétition avec les meilleures équipes mondiales. HELICO PASSION était sur place le 20 août 2005 lors des épreuves de Fender et de Freestyle.

Nous avons aussi pu y photographier le nouvel hélicoptère Cabri G2, lors de sa première présentation en vol et avons retrouvé avec plaisir la chorégraphie originale de Tango bleu avec aux commandes Thierry BASSET et Sakuna KOY KOY, respectivement entraineur et membre de l'équipe de France.

 


Hélicoptère MI2 RF-00184

MI2
Photos des hélicoptères MI2 au Championnat du Monde d'hélicoptère sportif à Rouen en 2005

Hélicoptère Bell 206 JetRanger OE-XBS

Hélicoptère Bell 206 JetRanger HB-XSM

B206 JetRanger
Photos des hélicoptères Bell 206 JetRanger au Championnat du Monde d'hélicoptère sportif à Rouen en 2005

Hélicoptère Robinson R22 HB-XOK

R22
Photos des hélicoptères Robinson R22 au Championnat du Monde d'hélicoptère sportif à Rouen en 2005

Hélicoptère Robinson R44 HB-ZFN

R44
Photos des hélicoptères Robinson R44 au Championnat du Monde d'hélicoptère sportif à Rouen en 2005

Hélicoptère Alouette II

Alouette II
Photos de l'hélicoptère Alouette II au Championnat du Monde d'hélicoptère sportif à Rouen en 2005

Hélicoptère Cabri G2

Cabri G2
Photos de l'hélicoptère Cabri G2 au Championnat du Monde d'hélicoptère sportif à Rouen en 2005


On a aimé : La grande beauté des épreuves de Freestyle sur fond musical, l'intervention de Michel Drücker [Michel Drücker est un animateur de télévision très connu en France et pilote privé d'hélicoptère] avec des phrases marquantes comme "un bon pilote est un pilote vivant", "il faut 100 à 150 heures de vol par an" (bonjour le budget !), "sans hélicoptère il n'y aurait pas : le Tour de France, l'industrie des stations de ski, d'électricité en montagne, encore plus de morts sur les routes car les secours ne seraient pas aussi rapides"

On a regretté : Des conditions photos très difficiles avec des nuages et des averses

 


L'hélicoptère sportif, un sport en pleine "ascension"

Si dans d'autres pays, ces compétitions sont connues, réputées et valorisantes, l'hélicoptère sportif reste un des enfants pauvres du sport hexagonal. En quoi consiste ce très délicat et très spectaculaire sport mécanique ?

La symbolique de l'hélicoptère sauveteur

La compétition est divisée en 5 épreuves qui sont le reflet des missions pacifiques et civiles de l'hélicoptère. Il s'agit de simuler des recherches, des déposes et des largages de charge avec le maximum de rapidité et de précision.

L'épreuve du Slalom

Il s'agit de faire franchir, le plus rapidement possible, 12 portes à un seau rempli d'eau, tenu et guidé par le copilote au bout d'une élingue de cinq mètres. La perte d'eau est d'autant plus faible que le vol est précis et stable. A l'issue du parcours, l'élingue est rallongée à 11 mètres et le seau doit être délicatement déposé sur une table. On mesure la distance entre le seau et le centre de la table, ainsi que la quantité d'eau restante.

L'épreuve du Fender

Cette épreuve de dépose rapide de charge est appelée "fender" en raison du nom anglais des pare battages utilisés (sortes de boudins qui dans les ports évitent aux bateaux de se heurter les uns contre les autres). Il s'agit de transporter et de déposer 3 fender de 10 kg dans des conteneurs de diamètre à peine supérieur au leur. Chaque fender est suspendu à des élingues de longueur différente (4, 6 ou 8 mètres) que les copilotes doivent larguer, sans toucher le bord extérieur des conteneurs.

L'épreuve du Carré

Cette épreuve fait décrire aux machines un carré (d'où son nom) de 200 mètres de périmètre. Tout au long de ce parcours, l'hélicoptère doit voler à une hauteur rigoureusement comprise entre 2 et 3 mètres, mesurée grâce à deux cordes lestées fixées aux patins. La plus longue doit toujours être en contact avec le sol alors que la plus courte ne doit jamais le toucher et rester strictement à la verticale d'un couloir tracé au sol, d'un mètre de largeur. Le nez de la machine pointe toujours dans la même direction. Aussi se déplace-t-elle d'abord en avançant, ensuite en latéral, puis en marche arrière et à nouveau en latéral mais dans l'autre sens. A deux des angles du carré, l'hélicoptère doit faire une rotation sur place dans un temps minimum, le premier dans un sens, le deuxième dans le sens contraire. Pour terminer la machine doit parcourir une diagonale qui s'achève par un atterrissage de précision.

L'épreuve de Navigation

L'épreuve de navigation est représentative de l'assistance humanitaire que peut apporter l'hélicoptère à des populations victimes d'une catastrophe naturelle. Au fil d'un parcours de 100 km, chaque équipage doit retrouver des panneaux (qui figurent des groupes de personnes disséminées à la suite d'un cataclysme) cachés dans la campagne, larguer des sacs (symbolisant vivres et médicaments) sur des cibles. Au terme du parcours, il faut déposer sous élingue une charge légère dans une ouverture percée dans un plan incliné. Tout cela dans un temps limité à respecter.

L'épreuve de Freestyle

Le freestyle ou "figures libres" permet au pilote pendant quatre minutes et dans un volume de 500 mètres de côté et 150 mètres de haut d'exécuter toutes les manoeuvres de son choix. Alors que dans les épreuves précédentes le rôle du copilote est fondamental, tour à tour navigateur, porteur de charges, largueur, il serait ici, au contraire, une surcharge. Le pilote est donc seul à bord. Son unique préoccupation, outre l'évidente sécurité qui régit toutes les activités aéronautiques, est de montrer l'hélicoptère sous son plus beau jour, celui de l'extrême maniabilité qui lui permet les arabesques les plus rares. Ce ne sont pas les limites du domaine de vol qu'il met en avant comme le font les pilotes au Salon du Bourget mais la finesse du vol des voilures tournantes. L'épreuve très spectaculaire, n'entre pas dans le classement.

 

Dernière mise à jour le 27 octobre 2005


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