EC145 - Sécurité Civile

Première livraison en septembre 2002. 27 EC145 en service (32 livrés, 5 accidents). Les EC145 remplacent les Alouette III. Avec sa capacité de vol en JVN (lunettes de vision nocturne), l'EC145 autorise des interventions de nuit jusqu'alors impossibles. Il offre également une cabine plus vaste, plus accessible et la sécurité de ses 2 turbines.

En décembre 2021, 2 H145 à 5 pales ont été livrés et 2 autres ont été commandés pour remplacer les appareils perdus.

(Photo Alexandre DUBATH)
Hélicoptère EC145 de la Sécurité Civile en exercice de treuillage dans les Calanques sur la côte méditerranéenne

(Photo Alexandre DUBATH)

(Photo Alexandre DUBATH)

(Photo Alexandre DUBATH)

(Photo Alexandre DUBATH)

(Photo Alexandre DUBATH)

(Photo Alexandre DUBATH)

(Photo Alexandre DUBATH)

(Photo Christian VIGNE)

(Photo Christian VIGNE)
Le sauveteur (en bleu) et la victime sur le brancard sont hélitreuillés à bord par le mécanicien treuilliste (en rouge)

(Photo Christian VIGNE)
Vue sur le cockpit

(Photo Christian VIGNE)
Vue sur la cabine

(Photo Philippe POULET)
Hélicoptère EC145 de la Sécurité Civile en exercice de treuillage dans les gorges du Verdon

(Photo Philippe POULET)

(Photo Philippe POULET)

La Sécurité Civile française

La Sécurité Civile regroupe des moyens pour faire face aux catastrophes naturelles ou autres (inondations, feux de forêts, attentats...) et en limiter les effets sur la population et l'économie du pays. La Sécurité Civile assure des missions de secours aériens avec des hélicoptères (elle gère aussi les avions bombardiers d'eau pour les incendies de forêt), des missions de renfort (l'été dans le sud contre les feux de forêt), des missions internationales (assistance lors de tremblement de terre...) et de déminage. Les pilotes de la Sécurité Civile sont des militaires, ils sont autorisés à survoler Paris et à y atterrir.

La Sécurité Civile a un parc de 29 EC145 et de 5 Ecureuil AS350. La Sécurité Civile dispose de 20 bases permanentes et de 8 détachements saisonniers en France. 150 pilotes et mécaniciens naviguants effectuent chaque année 13 000 heures de vol pour secourir 7 000 personnes.

Accidents

Le 20 juillet 2003, un EC145 de la base de Pau s'écrase à proximité du pic de l'Arbizon dans les Pyrénées après avoir secouru un randonneur bloqué dans une paroi, faisant un mort et 5 blessés.

Le 5 juin 2006, un EC145 de la base de Pau s'écrase près du cirque de Gavarnie dans les Pyrénes lors d'un exercice, faisant 3 morts et un blessé grave.

Une perte de puissance sur le rotor arrière serait à l'origine de ces 2 accidents, elle surviendrait à haute altitude (à partir de 3000 mètres) sous l'effet de turbulences quand l'hélicoptère est proche d'une paroi.

Le 25 avril 2009, un EC145 de la base de Bastia en Corse heurte un relief et s'écrase dans les montagnes près du village perché de Rutali, tuant le pilote, le mécanicien opérateur de bord, un médecin du SAMU et une jeune femme enceinte.

Parti à 19h15 du centre de secours de Ponte-Leccia (Haute-Corse) où il avait pris en charge une femme de 20 ans sur le point d'accoucher, l'hélicoptère transportait également une femme-médecin du Samu de 43 ans, le pilote de 42 ans et son copilote de 56 ans. Le pilote n'a pas passé d'appel de détresse et aucune communication radio n'a laissé entrevoir quelque chose d'anormal à bord. L'appareil qui survolait le défilé du Lancone, une chaîne montagneuse au Sud-Ouest de Bastia, a disparu des écrans radar à 19h35 alors qu'il aurait dû être arrivé à destination. Le vol entre Ponte-Leccia et le centre hospitalier de Bastia, distants de 46 km par la route, dure environ un quart d'heure.

Quelques 150 personnes (Sécurité civile, gendarmes, sapeurs-pompiers et armée de l'air) dont des spécialistes du sauvetage en milieux périlleux, ont alors entamé les recherches. L'épave a été repérée en plusieurs morceaux dans la nuit, à 3h30, à quelque 500 m d'altitude par un hélicoptère Puma qui a fourni les coordonnées GPS du lieu de l'accident. Une demi-heure plus tard, les pompiers ont découvert les corps, dans une région montagneuse difficile d'accès, près du village perché de Rutani.

Dans la nuit du 1er au 2 décembre 2019, un EC145 au départ de Marseille et en route pour Le Luc dans le Var, pour porter assistance à la population locale suite aux fortes imtempéries à heurter le relief au nord de Marseille, tuant les 3 personnes à bord.

12 septembre 2021, un EC145 (Dragon 38) s'est crashé sur les pistes du domaine skiable de Villar-de-Lans sur le Vercors, avec 5 personnes à bord, le mécanicien n'a pas survécu à ses blessures.

(Photo Gilles PACCALET)
Hélicoptère EC145 F-HSOF en location pour Dragon 69, Lyon Bron, 12 septembre 2021

(Photo Gilles PACCALET)

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