(Photo André BOUR)
Dépose d'une section de combat au sommet d'un immeuble par un hélicoptère NH90 Caïman de l'Armée de Terre française. Les hommes sont équipés de lunettes à vision nocturne pour progresser dans les couloirs du bâtiment
Depuis début 2023, l'Armée française mène un exercice d'une ampleur inédite. Le scénario ressemble à s'y méprendre à la situation en Ukraine : le pays Mercure a été envahi par son voisin Arnland aidé par la milice Tentale. L'objectif est de se préparer à un conflit de haute intensité contre un ennemi symétrique. Ainsi plus de 12000 hommes participent à l'exercice là où les opérations au Moyen-Orient ou au Sahel n'excèdaient pas 6000 hommes.
Une première phase s'est jouée dans le sud de la France avec le débarquement et le parachutage des troupes. La seconde phase se déroule dans le Grand-Est : il s'agit de stopper l'avancée des troupes d'Arland puis de les repousser à la frontière.
HELICO PASSION a effectué un reportage photo sur le terrain avec les hélicoptères participants - plus de 40 appareils français et espagnols - qui ont joué un rôle majeur dans la bataille de Joeffrécourt.
Joeffrécourt est une ville fictive construite en 2013 à l'intérieur du Camp militaire de Sissonne, à l'Est de Laon et au Nord de Reims, qui permet de simuler en grandeur réelle un combat en zone urbaine.
L'occasion de photographier les différents types d'appareils dans un contexte très dynamique et guerrier, avec door-gunner aux portes, dans un cadre urbain mais aussi naturel aux abords de la ville. Et à partir d'un point haut qui donne des allures de photographies air-to-air.
Je tiens à remercier tout particulièrement les responsables des services de communication de l'Armée de Terre qui ont permis ce reportage : la CBA Ariane, la LTN Lucie, la LTN Hortense et la LTN Anne Gaëlle.