14 juillet 2023, le défilé aérien des hélicoptères et premières répétitions à Orléans

Les photos de cette page ont été prises lors des répétitions du 27 juin 2023 à Orléans. Nous tenons à remercier tout particulièrement la LTE Marie pour avoir rendu possible ce reportage.

Les hélicoptères du 14 juillet 2023

Le défilé des voilures tournantes sera ouvert par la Gendarmerie nationale. Suivront quatre hélicoptères de l’armée de Terre pour représenter les écoles. Deux groupes de quatre et cinq appareils de l’armée de Terre se succèderont et représenteront les opérations d’envergure. Le futur H160 Guépard sera mis à l’honneur dans le tableau de l’aviation légère de l’armée de Terre. Parmi les quatre appareils illustrant les capacités de l’Armée de l’Air et de l’Espace (AAE) à intervenir en opérations et sur le territoire national, figurent notamment trois hélicoptères de l’AAE et un deuxième hélicoptère H160. Enfin, en clôture du défilé aérien, sont illustrées les missions communes entre la Marine nationale et notre allié italien : maîtriser les espaces aéro-maritimes et le combat naval.

Au total seront ainsi présentés 28 appareils à voilure tournante dont 13 de l’armée de Terre, six de la Gendarmerie nationale, trois de l’armée de l’Air et de l’Espace, trois de la Marine nationale et deux d’Airbus Helicopters. On notera que cette année la Sécurité Civile et les Forces spéciales ne sont pas représentées, nous ne verront donc pas de H145 ni de Caracal.

Composition du défilé aérien des hélicoptères pour le 14 juillet 2023

Hélicoptères présents sur l'Esplanade des Invalides après le défilé

Forces aériennes de la Gendarmerie Nationale

Avec le décollage d’un hélicoptère toutes les 20 minutes en moyenne, les Forces aériennes de la Gendarmerie nationale (FAGN) accomplissent, de jour comme de nuit, les missions les plus essentielles à la sécurité nationale : sécurisation des grands évènements, appui aérien aux opérations judiciaires, contre-terrorisme, intervention en milieu spécialisé, acquisition du renseignement et souveraineté de l’État outre-mer. Véritable force de projection rapide et de manoeuvre aéroterrestre, son interopérabilité avec les forces d’intervention et l’efficience de son modèle de gendarmes navigants (pilotes et mécaniciens de bord qualifiés officiers de police judiciaire), font des FAGN, un outil de gestion de crise par excellence.

En 2022 les FAGN ont effectué : 15 683 missions, 17 415 heures de vol (dont 1 900 de nuit), elles ont également assisté et secouru 5 887 personnes.

(Photo André BOUR - www.helicopassion.com)
Hélicoptère EC145 JBF de la Gendarmerie Nationale

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Hélicoptère EC145 JBU de la Gendarmerie Nationale

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Hélicoptères EC135 de la Gendarmerie Nationale

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Hélicoptère EC135 JDF de la Gendarmerie Nationale

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Hélicoptère Ecureuil JCZ de la Gendarmerie Nationale

Ecole de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre

Créée en 1957, l’EALAT n’a cessé d’évoluer au fil des ans pour répondre à l’évolution de l’aérocombat, marqué depuis 2003 par l’arrivée des hélicoptères de nouvelle génération comme le Tigre et le NH90. Aujourd’hui, l’EALAT s’articule autour de la base école du 2e Régiment d’hélicoptères de combat (2e RHC) basé au Cannet des Maures, de la base école du 6e Régiment d’hélicoptères de combat (6e RHC) à Dax et du centre de formation des maintenanciers Tigre à Fassberg en Allemagne.

L’EALAT assure des formations aéronautiques aux normes européennes, reconnues par l’aviation civile. Pôle d’excellence du domaine hélicoptère, elle forme les personnels nécessaires à la mise en oeuvre des aéronefs (pilotes, mécaniciens, contrôleurs aériens, préparateurs de missions etc.), aptes à être engagés en opérations dès la fin de leur formation. De dimension interarmées, interministérielle et internationale, l’EALAT assure notamment la formation initiale de 100 pilotes d’hélicoptères de l’armée de Terre par an, mais aussi de la Gendarmerie nationale, de la Sécurité civile, des Douanes, et de l’armée de l’Air belge. Enfin, elle coopère avec l’Allemagne pour ses équipages et ses mécaniciens Tigre.

Pour un volume annuel de 1 800 stagiaires, l’EALAT s’appuie sur 1 350 militaires et civils, 90 hélicoptères et 50 simulateurs de vol et de maintenance. Ses instructeurs ont une forte expérience : deux tiers ont été projetés au moins quatre fois en opérations extérieures.

Opérations d'envergure

L’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) est présente sur toutes les opérations de l’armée de Terre française depuis sa création en 1954. L’année prochaine, forte de plus de 5 000 aéro-combattants provenant des forces spéciales et conventionnelles, elle fêtera son 70e anniversaire.

Cette composante aéromobile de l’armée de Terre représente 70 % des hélicoptères de l’armée française. Elle possède deux grands types d’hélicoptères : les hélicoptères de reconnaissance et d’attaque pour renseigner et détruire (Gazelle et Tigre) et les hélicoptères de manoeuvre et d’assaut dédiés à l’hélitransport, la dépose de commandos, aux missions logistiques ou d’évacuation sanitaire (Puma, Cougar, Caracal et Caïman). Impliquée dans de nombreuses opérations en Afghanistan, en Lybie et au Mali, l’ALAT a rempli des missions de sauvetage, de reconnaissance, d’appui-feu et de transport de troupes.

(Photo André BOUR - www.helicopassion.com)
Hélicoptère Tigre BHR de l'Armée de Terre

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Hélicoptère SA330 Puma DBJ de l'Armée de Terre

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Hélicoptère NH90 Caïman ECA de l'Armée de Terre

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Intervenir en opération et sur le territoire national

Les Escadrons d’hélicoptères (EH) de l’Armée de l'Air et de l'Espace (AAE) assurent des missions de police du ciel et de recherche et de sauvetage - Search And Rescue (SAR). Dans le cadre de ces dernières, l’EH 1/44 « Solenzara », équipé de SA330 Puma, intervient pour effectuer des actions de Sauvetage aéromaritime (SAMAR) et aéroterrestre (SATER). Ses équipages furent ainsi en première ligne lors de la tempête balayant la Corse en août 2022 et permirent de secourir 16 personnes bloquées sur des bateaux à la dérive. Les Mesures actives de sûreté aérienne (MASA), s’inscrivant dans le cadre de la Posture permanente de sûreté aérienne (PPS-A) sont notamment réalisées par les EH 5/67 « Alpilles » et EH 3/67 « Parisis » qui opèrent sur Fennec avec canon ou tireur d’élite embarqué. Ponctuellement, les Fennec concourent aux Dispositifs particuliers de sûreté aérienne (DPSA) et garantissent la sécurisation de « bulles de protection » mises en place lors d’événements majeurs comme le 14 Juillet.

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Hélicoptère AS555 Fennec de l'Armée de l'Air

Maitriser les espaces aéromaritimes : combat naval et sauvetage en mer

La flottille 31F est la première flottille d’hélicoptères de l’aviation navale. Elle met en oeuvre les Caïman Marine, experts de la lutte anti-sous-marine. La flottille 35F a pour mission le sauvetage, le service public et le soutien aux unités en mer. Elle met en oeuvre des hélicoptères Dauphin et Dauphin Pedro. Composée d’hélicoptères Dauphin, la 34F est devenue la 34F/École de spécialisation sur hélicoptères embarqués (ESHE).

La Marine nationale présente trois hélicoptères de combat aéromaritime. Ils opèrent au-dessus des mers depuis les bâtiments porte-hélicoptères ou les bases d’aéronautique navale, en métropole et en outre-mer. Le NH90 Caïman Marine de la flottille 31F embarque sur les frégates multi-missions. Équipé d’un sonar trempé et de deux torpilles, il est expert en lutte anti-sous-marine. Le Dauphin Pedro de la flottille 35F assure des missions de sécurisation des manoeuvres d’aviation autour du porte-avions Charles de Gaulle. Le Dauphin de la flottille 34F assure quant à lui des missions de formation, de sauvetage en mer et de surveillance maritime.

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Hélicoptères NH90 Caïman de la Marine française et de la Marine italienne

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Hélicoptère NH90 Caïman de la Marine Nationale

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Hélicoptère NH90 Caïman de la Marine italienne

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